À propos de la diffamation dont j'ai été victime
Imaginez que je prenne contact avec vous. Imaginez que que je parvienne à vous séduire. Et imaginez que ensuite je répande la rumeur que vous m'avez manipuléë et que vous avez violé votre amië. Imaginez que je fasse en sorte que ça se sache sans me mouiller, que tous vos réseaux soient au courant, que vos projets soient détruits, que des gens que vous admirez y croient, que vous soyez boycottéë partout. Qu'on vous insulte, que des gens vous menacent. Imaginez que deux connards avec une audience nationale en parlent, que même vos collègues de boulots soient au courant. Imaginez que quand vous essayez de vous défendre on vous accuse d'autant plus, et que quand votre amië explique que ce sont des mensonges, on lui réponde qu'on lae croira que si iel se détourne de vous. Vous imaginez la violence du truc ?
Bah ça, c'est ce que j'ai subi en Juin 2022.
Pour comprendre mes réactions dans cette histoire, il est nécessaire de lire le billet "Reprenons depuis le début".
TW : abus sexuels, viol, inceste, pédophilie, manipulation, gaslighting, diffamation, harcèlement, TCA, ghosting.
En 2021 j'ai rencontré une personne qui m'a énormément aidéë à avancer : Ash. En début d'année 2022 ael m'a proposé de læ rejoindre à un événement tatouage/piercing dans un bar. J'y ai rencontré E, jeune militant avec qui on a parlé problèmes de santé et qui avait beaucoup de signes qui ressemblent au SED. Tout le monde en a quelques uns qui traînent alors j'évite de pousser les gens à s'y intéresser à moins de certains signes significatifs, mais dans son cas, c'était très significatif. Il m'a répondu s'y être intéressé et se questionner, il connaissait déjà mon blog.
On s'est revuës à une sortie à Disneyland organisée par Ash, et le courant passait bien. Plus tard il m'a contactéë et on s'est rapprochéës - en distanciel. On a sexté (dont du sextage bdsm), Il m'a envoyé une nude, de sa propre initiative (détail important pour la suite). Et puis il m'a dit que ça faisait beaucoup emotionnellement, que ce n'était pas le bon moment dans sa vie, et qu'il voulait qu'on aie pluôt une relation strictement amicale, au moins temporairement. Je lui ai répondu que c'était OK et qu'il pouvait prendre le temps dont il avait besoin. À partir de là, je n'ai plus eu de nouvelles. Notre flirt a duré deux semaines au total, les deux dernières semaines de Mars pour être exactë. Et puis en Mai, j'ai réalisé que je ne pouvais plus envoyer de messages à Ash via discord alors qu'on s'était vuës pas longtemps avant et que tout était normal entre nous. Je lui ai envoyé un SMS, et ael m'a répondu qu'ael ne voulait plus de contacts, et que je me tienne loin de ses amiës. Alors j'ai fait ce qu'ael m'avait demandé, j'ai enlevé toustes ses proches de mes contacts, constatant au passage que certainnes m'avaient bloquéë. Ça m'a renvoyéë toute ma culpabilité... Et j'ai fait un meltdown très violent, une énorme crise autodestructrice qui s'est exprimée par beaucoup de scarification. J'étais hantéë par l'idée d'avoir pu lui faire du mal.
Un peu plus tard, j'ai eu un bout de réponse : ael m'a dit qu'ael avait appris quelque chose sur moi qui faisait qu'ael ne se sentait plus en sécurité. Pour moi, il était clair que c'était lié à ce que j'avais fait étant ado, d'une façon ou d'une autre... Qu'est-ce que ça aurait pu être d'autre ? Alors j'en ai parlé un peu, sur mon compte privé, à quelques proches. Et puis fin juin Leila Warlock, une militante connue sur twitter, a posté un thread de call-out à mon sujet, mais il n'avait aucun rapport : elle m'accusait de manipulation, gaslighting et agression sexuelle. J'ai cherché ce qu'on pouvait me reprocher, en terme de comportements vis-à-vis de Ash ou de E, mais je n'ai pas trouvé grand-chose. Visiblement, quelque chose avait été vécu comme une agression, mais je ne trouvais pas quoi. J'étais complètement perduë. J'ai cherché à me confronter à ce qu'on pouvait me reprocher... Et ce malgré le fait que le contenu du thread était majoritairement mensonger : le fait que je me serais fait virer d'un groupe bdsm parce que je me fous du consentement (je peux prouver que c'est faux), que je manipule les gens pour des nudes (difficile de prouver l'inexistence d'un truc qui n'a jamais eu lieu), que j'utilise ma "notoriété" pour séduire (pareil), au milieu de déformations tellement grossières de choses que j'ai pu dire ou faire qu'il est difficile de les qualifier comme autre chose que de la manipulation. Mais tout le monde dans le milieu militant y a cru sans rien questionner. Après tout pourquoi se méfier ? Leila est respectée, et il est rarissime que ce genre d'accusations soit fausse. Alors j'ai vu les dos se tourner, quand ce n'étaient pas les insultes ou pire. J'ai posté un thread d'explication bancal, qui répondait à ce que j'avais compris à ce moment là, ce qui n'a fait que jeter de l'huile sur le feu alors j'ai passé mon compte en privé en attendant de pouvoir télécharger l'archive de mon compte twitter. Quelques jours plus tard, quelqu'un a sonné chez moi. C'était Ash.
Lae voir débarquer comme ça, sans prévenir, alors que je venais de passer la semaine à voir défiler des menaces de gens (dont certains connaissaient mon adresse) a été la goutte d'eau de trop et la panique a pris le dessus. J'ai complètement perdu les pédales, attrapé mon stock de morphine et me suis envoyé largement de quoi me tuer. Heureusement quelqu'un était chez moi à ce moment là (ce qui n'était pas prévu) et m'a imposé de me faire vomir... Ash voulait me parler, alors on a parlé. Ael m'a expliqué que E l'avait manipuléë, gaslightéë, qu'il avait déformé ce qu'ael avait dit de sa relation avec moi et utilisé une version mensongère de l'histoire alors même que Ash avait clairement dit ne pas être d'accord avec ça. En gros il mentait à tout le monde sur tout. Il a quasiment détruit l'association dans laquelle Ash était, il a poussé au départ une grande partie des membres, et a fini par en être viré : dans la liste des raisons de son renvoi, il y a quand même manipulation, gaslighting, répandre de fausses rumeurs sur les gens, et même non assistance à personne en danger et mise en danger de personne en état de faiblesse. Voyez vous-même la liste :
/image%2F2427265%2F20221119%2Fob_e0aa15_cv-e.png)
Et je précise que cette liste est indépendante de sa diffamation contre moi ! Bref, il a menti à Leila, comme à beaucoup d'autres, et je l'ai payé cher, comme beaucoup d'autres. E est un menteur, un manipulateur et un gaslighteur. Il semblerait qu'il ait présenté des captures d'écrans qui m'incriminent : non seulement c'est très facile de faire dire ce qu'on veut à un éclat de conversation soigneusement sélectionné, mais par-dessus le marché on a communiqué principalement via discord et il est extrêmement simple de falsifier des captures d'écrans avec Discord. Déformer la réalité fait partie du principe du gaslighting. Par ailleurs d'autres victimes de E m'ont confirmé qu'il a déjà produit de fausses captures d'écran de conversations pour les manipuler. Ash n'est pas la seule personne auprès de qui il a construit un narratif mensonger... Pour que vous mesuriez à quel point, sachez que E est banni de plusieurs discords militants trans, neuroA, fols, handis, et le service de sécurité de la pride radicale avait pour consigne de le virer s'il approchait certains cortèges. N'ayant plus accès à ma conversation avec E j'ai téléchargé mon archive discord (j'ai quitté la conversation parce que voir son avatar à chaque fois que je me connectais à discord était insupportable. Ne l'ayant plus dans mes contacts, impossible de la rejoindre à nouveau.), malheureusement les archives discord ne contiennent que les messages qu'on a envoyé, pas ceux reçus, et seulement les dernières versions disponibles, sans historique de modification des messages ni rien qui indique si un message a été modifié. Je ne suis donc pas en mesure d'aller voir moi-même si il s'est amusé à quelques bricolages a posteriori, mais je m'attends à ce qu'il ne reste plus grand-chose d'origine dans ses messages.
Par dessus le thread de diffamation (plus de 1000 retweets), Acermendax de la Tronche en biais (280k abonnéës sur youtube) en a parlé sur ses réseaux, en bon amoureux des fausses équivalences, pour dire en gros que les gens qui le critiquent sont des hypocrites. Dans la foulée Psyhodelik (youtubeur drama d'extrême-droite, 190k abonnéës sur youtube) en a fait une vidéo (60k vues). Avec les deux cumulés, j'ai des connaissances qui n'ont pas twitter et qui en ont entendu parler... Le seul moyen de fuir la diffamation que j'ai subie a été de supprimer/désactiver tous mes réseaux sociaux, et de m'isoler complètement de la majorité de mon entourage personnel et professionnel. Petit à petit je me suis reconstruit. Mais c'est difficile de gérer la dissonance. J'ai fini par poster sur twitter un thread qui explique que E est dangereux, avant tout parce que j'avais besoin de tourner la page (ça n'a pas aidé autant qu'espéré). J'ai donc posté une partie des choses que l'on peut reprocher à E (et seulement la partie pour laquelle j'ai eu l'accord de ses victimes, je précise, il y a des tas d'autres dossiers dont je ne parle pas), avec la capture d'écran que j'ai postée plus haut. Je précise que j'ai un mail de l'actuel président·e de l'association en question qui confirme l'authenticité de la capture d'écran. Mon thread a été interprété comme la défense d'un coupable. On m'a dit que si je dis que c'est faux, ça prouve que c'est vrai. Que si je mets en garde contre un manipulateur dangereux, c'est pour me dédouaner. Que si j'explique que ce dont il m'accuse en 2022 est faux, c'est pour nier ce que j'ai fait pendant l'année scolaire 2006-2007. Que si j'explique que j'ai fait une tentative de suicide et que la prochaine victime de E n'aura peut-être pas la chance d'avoir quelqu'un chez elle au moment fatidique, alors je fais du chantage au suicide. Que si je dis que je désactive mon blog parce que j'angoisse à l'idée de recevoir des messages d'insultes ou des menaces en m’y connectant, alors je fais du chantage au contenu. Le fait que Ash m'ait soutenuë sur twitter n'y a rien changé : Freaks, amie de Leila, en est même venue à lui dire ouvertement qu'en tant que victime, je cite, "t'es pas seul·e, je te croirai et serai dans ton camps"... À condition qu'ael soit d'accord avec ce dont on m'accuse ! Croire les victimes, mais seulement quand elles disent ce qu'on veut entendre. Ça a été jusqu'à mettre des coups de pression aux personnes qui ont essayé de me soutenir, avec des pseudo-arguments que Leila et ses proches n'ont aucun mal à identifier comme étant de la manipulation quand d'autres s'en servent. Comme par exemple le fait de devoir "protéger la réputation" de Leïla. C'est intéressant de voir comme les fans du bouseux ou de Léo Grasset utilisent aussi le cet "argument"... Bref : la paille, la poutre. Dans le fond Leïla se fichait bien que son thread soit mensonger (elle l'a reconnu en privé), alors à quoi bon s'acharner. Au moins mon thread à propos de E aura permis à quelques personnes de se mettre en sécurité, c'est toujours ça de pris. J'ai appris depuis les violences sexuelles n'inquiètent Leïla que sous certaines conditions, donc clairement m'acharner n'aurait jamais eu de résultat positif.
Je ne prétends pas être parfait. Je reconnais tout à fait qu'il y a dans les choses qu'on me reproche des comportements qu'on peut légitimement interpréter comme étant manipulatoires. Ce sont des conséquences de mon vécu. Ce paragraphe n'a pas pour objet de me faire plaindre, mais juste de parler de mon fonctionnement. J'ai vécu du harcèlement toute ma scolarité, ce qui m'a donné des angoisses de rejet très profondes. Mes parents ont toujours été très désengagés émotionnellement, ce qui m'a donné des angoisses d'abandon et quand j'avais 20 ans j'ai été manipuléë et gaslightéë par une femme dont j'étais amoureuxe (et deux de ses amies), manipulation qui est allée très loin (extorsion) et qui fait que j'ai l'automatisme de penser que les gens me manipulent et complotent continuellement contre moi, en plus de me laisser avec des TCA que je ne parviens toujours pas à gérer. S'ajoutent à ça des conséquences liées à l'inceste que j'ai subi enfant. L'angoisse de rejet, l'angoisse d'abandon, la paranoïa et le fait de m'être construit sur l'idée que je ne suis pas autoriséë à exprimer mon mal-être constituent un cocktail dur à gérer.
Pour résumer rapidement j'avais tendance à gérer ma culpabilité en me mettant entièrement au service de l'autre pour ne surtout pas pouvoir me percevoir comme égoïste, mon automatisme de me mettre au service de l'autre me poussait à l’hypervigilance, mes angoisses d'abandon et de rejet m'amenaient à la surinterprétation, la paranoïa m'amenait à trouver des intentions cachées et la culpabilité m'empêchait de communiquer ouvertement sur mon mal-être à moins que ce mal-être n'atteigne un seuil ingérable. Le moindre truc, même anodin, pouvait me déclencher cette cascade. Il m'est déjà arrivé de faire des crises de panique parce que quelqu'un ne répondait pas immédiatement à un sms... Cette cascade émotionnelle, je devais ensuite l'administrer à chaque fois en partant de la fin. Démonter les intentions cachées que ma paranoïa me faisait inventer, démonter les extrapolation faites à partir de rien, et ainsi de suite. Ce qui me mettait mal, bien sûr ça se voyait, mais aussi faisait que j'avais parfois besoin de m'isoler pour administrer tout ça. Et dans ces cas là difficile d'expliquer ce qui ne va pas sans parler de la cause de la culpabilité : mon passé d'agresseur. Alors je restais évasifve. Je tiens à préciser pour qu'il n'y ait pas de méprise : je parle de paranoïa pour que ce soit compréhensible. Ce n'est pas à un point suffisant pour qu'un psychiatre valide la qualification clinique de paranoïa, mais c'est quand même plus lourd que de simples pensées parasites. Deux ans plus tard, j'ai beaucoup avancé sur ces problématiques là.
Vu de l'extérieur tout cela pouvait être perçu comme une difficulté à gérer la frustration, ce qui n'est pas complètement faux mais tout de même très réducteur. On pouvait aussi le ressentir comme une stratégie manipulatoire (se faire plaindre pour amener quelqu'un à se mettre au second plan), même si il n'y a aucune intention de manipulation. Dans tous les cas ça reste à cent mille lieues de pouvoir être qualifié de gaslighting à moins d'être prêt à mentir ouvertement. La manipulation est une accusation dont il est impossible de se défendre : une fois qu'on a admis l'idée qu'une personne est manipulatrice, il n'existe plus rien qui puisse prouver le contraire. Tout, absolument tout peut être interprété comme faisant partie d'une dynamique de manipulation. C'est ainsi que quoi que je dise, Leila y accole le DARVO. Je trouve assez consternant que peu importe combien de fois elle répète DARVO elle ne fasse jamais le rapprochement avec le fait que le mec qui m'accuse de le manipuler, jouant les pauvres victimes, est un gaslighteur... Là encore : la paille, la poutre.
J'ai fini par en avoir marre de poliment me laisser cracher à la gueule par Leila (dont je suis la victime), par ses potes sur twitter, et de par dessus le marché de prendre sa défense en off en calmant des gens qui voulaient monter au créneau parce que dans le fond elle est manipulée. Alors j'ai coupé tous les réseaux, désactivé mon blog, mais la sensibilisation au validisme et le militantisme me tiennent trop à coeur. Je veux en faire, et pour ça, je n'ai pas d'autre choix que de clarifier cette histoire. J'ai été trop douxe trop longtemps, rien ne justifie que je me laisse pourrir la vie gratuitement, donc je vais arrêter de prendre des pincettes. Leïla a toujours fait savoir qu'elle a très à cœur qu'on assume sa merde, qu'elle se confronte à la sienne. Si elle tient tant que ça à sa réputation, peut-être qu'elle devrait commencer par mettre en pratique les valeurs qu'elle prétend défendre.
Au demeurant je pense qu'il n'y a rien à faire à ce niveau pour deux raisons. La première est que Leila était sous l'influence de E, et je doute que qui que ce soit d'extérieur puisse le lui faire réaliser puisque même la parole des autres victimes de E n'a eu aucun effet sur elle. Aussi longtemps que ce sera le cas elle se fera un devoir de tout faire pour que je sois boycottéë, quitte à silencier les victimes de E (comme elle l'a fait). Deuxièmement, quand bien même Leila en viendrait à reconnaître qu'elle a protégé et accompagné un manipulateur dangereux, ce qui est un effort immense en soi, elle a toujours été claire sur le fait qu'elle est contre l'idée même de réhabiliter quelqu'un qui a commis une agression sexuelle. Elle l'a toujours dit ouvertement, et n'a jamais modéré ce propos de quelque façon que ce soit. Elle ne croit ni en la déconstruction, ni en la réhabilitation. Si on suit ses principes je serai éternellement à bannir, quoi que je fasse. En conséquence de quoi je ne m'attends pas à ce qu'elle ait une épiphanie, supprime son thread de diffamation et présente des excuses.
Je ne me place pas en redresseureuse de torts, ou en juge. J'en prends pour meilleure preuve que je parle moi-même des choses qu'il y a à me reprocher, je suis prêt à encaisser les reproches justifiés, mais je ne me laisserai plus diffamer impunément.
J'en ai marre de cette situation. J'ai des choses beaucoup plus intéressantes à faire que de me planquer ou de gérer une croisade absurde. Je comprends que les gens qui ont vu son thread n'aient pas trouvé de raison de douter d'elle, et je comprends parfaitement qu'elle soit victime de manipulation, mais à un moment donné il faut décrire les choses comme elles sont : Leïla m'a diffaméë, pousséë au suicide, et a été applaudie pour ça. Je ne peux plus rien y changer. Le délai de prescription étant d’un an, je ne peux plus engager de poursuite. Bref je n’obtiendrai jamais justice. Je voudrais juste pouvoir tourner la page. me concentrer sur les choses qui m'intéressent. Je voudrais essayer de continuer à parler du SED, du validisme, mais aussi d'inceste et de réhabilitation. Ce n'est qu'un détail mais la diffamation m'a déjà coûté la possibilité de célébrer la déconjugalisation de l'AAH avec d'autres militanstes et on a essayé d'effacer mon implication par-dessus le marché, j'ai bien assez pris sur moi alors il n'est plus question de répondre poliment aux agressions. Comprendre n'est pas excuser, et non, ce n’est pas à la victime de fermer sa gueule.
Donc je vais cesser de me laisser écraser et reprendre mes activités et mes projets, en espérant qu'on me foutra la paix et qu'on arrêtera de chercher à me démolir. Et si on m'emmerde, je ne me gênerai pas pour rappeler aux gens qui voudraient me casser les gonades qu'iels harcèlent pour le compte d'un gaslighteur qui a déglingué une association de pair-aidance d'adultes neuroatypique et poussé deux militant·es au suicide. Que E reproduise les schémas qu'il a subi par le passé ou pas ne change rien au mal qu'il a fait.
Je lui souhaite de parvenir, lui aussi, à assumer le mal qu'il a fait, et ce jour là je serai là pour le féliciter. J'ai pardonné pire dans ma vie.